La demande croissante d’équipement militaire après le massacre du 7 octobre

Un document classifié obtenu par le Jerusalem Post révèle l’ampleur de la demande d’équipement militaire dans les semaines suivant le massacre du 7 octobre. Le document, présenté lors du Comité des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset le 23 octobre, comprend près de 350 demandes d’équipement militaire recueillies par un centre d’appels temporaire formé par les membres de la Knesset peu de temps après le massacre.

Contrairement à ce qui était attendu, de nombreuses demandes sont venues des unités régulières de l’armée, et non seulement des unités de réserve, y compris des unités spéciales. Un grand nombre de demandes provenaient d’unités de réserve de combat, d’autres venaient du personnel médical militaire et même de l’armée de l’air. D’autres demandes étaient émanées de particuliers, et l’une d’entre elles provenait même d’une municipalité.

Les articles les plus demandés étaient les gilets tactiques pare-balles, avec une demande d’environ 4 000 exemplaires. Ensuite venaient les casques militaires, avec environ 2 500 demandes, dont 2 000 spécifiquement pour des casques tactiques plus légers. Environ 600 genouillères militaires spéciales (“Robocop”, “Ninja” ou en silicone) ont été demandées. En outre, environ 200 équipements médicaux, dont 150 garrots et un certain nombre de trousses médicales complètes pour les médecins et les infirmiers, ont également été demandés. Le document mentionnait également 40 viseurs réflex, ainsi que 20 fusils.

Il est important de noter que ces demandes ne sont qu’une partie de la demande totale, car de nombreuses demandes ont été redirigées directement vers les donateurs sans être mentionnées dans le document. Cependant, ce document apporte de nouveaux détails sur l’ampleur de la demande d’équipement au cours des deux premières semaines de la guerre.

L’article original faisait état de critiques adressées aux méthodes de l’armée. Plusieurs membres de la Knesset ont souligné que de nombreuses demandes avaient été faites hors de la chaîne de commandement, ce qui prouvait qu’il y avait un manque d’équipement sur le terrain. Selon eux, l’armée refusait de reconnaître cette réalité et était peu disposée à assouplir certaines de ses restrictions afin d’accepter au moins une partie de l’équipement demandé. Certains membres de la Knesset ont même déclaré que l’armée mentait délibérément sur la quantité d’équipement dont elle disposait.

Bien que l’armée ait justifié ces mesures en raison de la nécessité de garantir la sécurité des troupes, certains députés ont soutenu que cette attitude témoignait d’un problème plus profond dans l’armée, caractérisé par une rigidité et un manque de flexibilité qui ont contribué aux échecs opérationnels d’octobre.

En fin de compte, l’armée a déclaré que toutes les unités du corps disposaient d’un équipement conforme aux normes, et que les dons reçus étaient soumis à des examens de qualité et de sécurité rigoureux.

Section FAQ :

1. Quel est le contenu du document classifié obtenu par le Jerusalem Post ?
Le document comprend près de 350 demandes d’équipement militaire recueillies par un centre d’appels temporaire formé par les membres de la Knesset après le massacre du 7 octobre.

2. D’où proviennent les demandes d’équipement militaire ?
Contrairement à ce qui était attendu, de nombreuses demandes proviennent des unités régulières de l’armée, et non seulement des unités de réserve, y compris des unités spéciales. Certaines demandes émanaient également du personnel médical militaire et même d’une municipalité.

3. Quels sont les articles les plus demandés ?
Les gilets tactiques pare-balles sont les articles les plus demandés, avec une demande d’environ 4 000 exemplaires. Ensuite, viennent les casques militaires, dont 2 000 pour des casques tactiques plus légers. Environ 600 genouillères militaires spéciales, 200 équipements médicaux, dont 150 garrots, ainsi que des trousses médicales complètes pour les médecins et les infirmiers, ont également été demandés. Le document mentionne également 40 viseurs réflex et 20 fusils.

4. Ces demandes représentent-elles la demande totale d’équipement ?
Non, ces demandes ne représentent qu’une partie de la demande totale, car de nombreuses demandes ont été redirigées directement vers les donateurs sans être mentionnées dans le document.

5. Pourquoi y a-t-il des critiques envers l’armée ?
Certains membres de la Knesset soulignent que de nombreuses demandes ont été faites en dehors de la chaîne de commandement, ce qui prouve un manque d’équipement sur le terrain. Ils estiment que l’armée refuse de reconnaître cette réalité et est peu disposée à assouplir certaines de ses restrictions pour accepter au moins une partie de l’équipement demandé. Certains membres de la Knesset accusent également l’armée de mentir sur la quantité d’équipement dont elle dispose.

6. Quelle est la position de l’armée à ce sujet ?
L’armée affirme que toutes les unités disposent d’un équipement conforme aux normes et que les dons reçus sont soumis à des examens de qualité et de sécurité rigoureux.

Definitions :
1. Knesset – le Parlement d’Israël.
2. Gilets tactiques pare-balles – des gilets spécialement conçus pour protéger contre les balles et offrir une meilleure protection aux soldats.
3. Unités de réserve – des unités militaires composées de réservistes, qui sont des citoyens ayant déjà effectué leur service militaire obligatoire mais pouvant être rappelés en cas de besoin.
4. Garrot – un dispositif utilisé pour arrêter une hémorragie en comprimant les vaisseaux sanguins.
5. Viseur réflex – un dispositif optique monté sur une arme à feu pour faciliter la visée rapide et précise.

Related links:
1. Jerusalem Post (lien vers le site principal du Jerusalem Post)
2. Site officiel de la Knesset (lien vers le site officiel de la Knesset)