Systèmes de coordination de groupes de véhicules terrestres sans pilote (UGV) en 2025 : Transformer la défense, la logistique et l’industrie avec une collaboration autonome de nouvelle génération. Explorer la croissance du marché, les technologies de rupture et les perspectives stratégiques.
- Résumé exécutif : Marché des systèmes de coordination de groupes UGV 2025
- Taille du marché, taux de croissance et prévisions jusqu’en 2030
- Principaux acteurs de l’industrie et initiatives stratégiques
- Technologies clés : IA, protocoles de communication et fusion de capteurs
- Applications de défense et de sécurité : tendances mondiales d’adoption
- Cas d’utilisation commerciaux et industriels : logistique, mining et agriculture
- Paysage réglementaire et efforts de normalisation
- Défis : Interopérabilité, cybersécurité et évolutivité
- Innovations émergentes : IA de bord, 5G/6G et prise de décision autonome
- Perspectives futures : points chauds d’investissement et paysage concurrentiel
- Sources et références
Résumé exécutif : Marché des systèmes de coordination de groupes UGV 2025
Le marché des systèmes de coordination de groupes de véhicules terrestres sans pilote (UGV) entre dans une phase clé en 2025, poussé par des avancées rapides dans la robotique autonome, l’intelligence artificielle et les communications sécurisées. Les groupes d’UGV – plusieurs robots terrestres opérant ensemble – sont de plus en plus privilégiés pour des applications de défense, de sécurité et industrielles en raison de leur potentiel de multiplication des forces, de résilience et d’efficacité opérationnelle. Les principaux acteurs de l’industrie accélèrent le développement et le déploiement d’architectures de coordination de groupes robustes, s’appuyant sur des percées en intelligence artificielle distribuée, en informatique de bord et en partage de données en temps réel.
En 2025, des entrepreneurs de défense de premier plan tels que BAE Systems, Lockheed Martin et Northrop Grumman démontrent activement et déploient des capacités de regroupement UGV. Ces entreprises intègrent une fusion de capteurs avancée, une prise de décision décentralisée et des réseaux maillés sécurisés pour permettre des comportements coordonnés tels que la surveillance de zone, l’acquisition de cibles et le soutien logistique. Par exemple, BAE Systems a présenté des opérations multi-UGV avec une planification de mission adaptative, tandis que Lockheed Martin investit dans l’autonomie pilotée par l’IA pour des missions collaboratives sans pilote.
L’adoption de normes d’architecture ouverte et de protocoles d’interopérabilité est une tendance notoire, avec des organisations telles que l’OTAN et le National Institute of Standards and Technology (NIST) soutenant des efforts pour garantir la compatibilité inter-plateformes et l’échange de données sécurisé. Cela devrait accélérer les déploiements multi-fournisseurs et les opérations conjointes, en particulier dans des scénarios de défense et de sécurité des frontières.
Des applications commerciales et à double usage émergent également, des entreprises telles que QinetiQ et Endeavor Robotics (maintenant partie de Teledyne FLIR) développant des groupes d’UGV pour la surveillance d’environnements dangereux, la réponse aux catastrophes et l’inspection industrielle. Ces systèmes sont de plus en plus équipés de charges utiles modulaires et d’interfaces de contrôle évolutives, permettant un déploiement flexible dans divers contextes opérationnels.
En regardant vers les prochaines années, on s’attend à ce que le marché des systèmes de coordination de groupes UGV connaisse une solide croissance, soutenue par une augmentation des dépenses de défense, des investissements en R&D et la maturation des technologies habilitantes telles que les communications 5G/6G et l’IA de bord. Des défis perdurent dans des domaines tels que la cybersécurité, la coordination en temps réel dans des environnements contestés et les cadres réglementaires, mais les perspectives sont positives alors que les gouvernements et les acteurs de l’industrie priorisent la robotique terrestre autonome en tant que capacité stratégique.
Taille du marché, taux de croissance et prévisions jusqu’en 2030
Le marché des systèmes de coordination de groupes de véhicules terrestres sans pilote (UGV) connaît une forte croissance alors que les secteurs de la défense, de la sécurité et de l’industrie reconnaissent de plus en plus les avantages opérationnels des plateformes terrestres autonomes coordonnées. À partir de 2025, le marché mondial des UGV est estimé à plusieurs milliards de dollars, avec les systèmes de coordination de groupes représentant un segment en forte expansion en raison de leurs capacités de multiplication des forces et de leur potentiel pour une automatisation évolutive et rentable.
Des acteurs clés de l’industrie tels que Lockheed Martin, BAE Systems et Northrop Grumman développent activement et intègrent des technologies avancées de coordination de groupes dans leurs portefeuilles UGV. Ces entreprises exploitent l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique et les communications sécurisées pour permettre une prise de décision en temps réel et décentralisée parmi plusieurs véhicules terrestres. Par exemple, Lockheed Martin a démontré une coordination multi-UGV à la fois dans des scénarios militaires et de réponse aux catastrophes, tandis que BAE Systems investit dans des architectures de contrôle de groupe modulaires pour un déploiement rapide et une adaptabilité.
Le taux de croissance des systèmes de coordination de groupes UGV devrait surpasser celui du marché UGV dans son ensemble, avec des taux de croissance annuels composés (CAGR) fréquemment cités dans les chiffres à deux chiffres jusqu’en 2030. Cette accélération est alimentée par l’augmentation des budgets de défense aux États-Unis, en Europe et dans la région Asie-Pacifique, ainsi que par l’adoption de groupes UGV pour la sécurité frontalière, la logistique et les opérations en environnement dangereux. Notamment, Rheinmetall et Leonardo élargissent leurs offres d’UGV pour inclure des plateformes habilitées au groupe, visant à la fois des applications militaires et civiles.
En regardant vers 2030, les perspectives de marché restent très positives. La prolifération de systèmes de contrôle de groupe à architecture ouverte et de normes d’interopérabilité devrait abaisser les barrières à l’entrée et favoriser la collaboration entre les entrepreneurs de défense établis et les entreprises technologiques émergentes. De plus, l’intégration des groupes UGV avec les systèmes aériens et maritimes sans pilote devrait créer de nouveaux concepts opérationnels multi-domaines, élargissant encore le marché adressable. Alors que les gouvernements et les acteurs du secteur privé continuent d’investir dans les systèmes de sol autonomes, la demande de solutions de coordination de groupe robustes, sécurisées et évolutives devrait rester un moteur clé de croissance dans les années à venir.
Principaux acteurs de l’industrie et initiatives stratégiques
Le paysage des systèmes de coordination de groupes de véhicules terrestres sans pilote (UGV) évolue rapidement, avec plusieurs acteurs clés de l’industrie en tête de l’innovation et du déploiement en 2025. Ces entreprises utilisent une intelligence artificielle avancée, des protocoles de communication robustes et du matériel modulaire pour permettre des opérations coordonnées entre plusieurs UGV pour des applications de défense, de sécurité et industrielles.
L’un des contributeurs les plus en vue est Lockheed Martin, qui est à la pointe du développement des systèmes autonomes. La recherche continue de l’entreprise et les essais sur le terrain se concentrent sur des algorithmes de regroupement évolutifs et des réseaux maillés résilients, permettant aux UGV d’opérer de manière collaborative dans des environnements contestés. Les partenariats de Lockheed Martin avec les agences de défense et les entreprises technologiques accélèrent l’intégration des capacités de regroupement dans les plateformes de véhicules terrestres existantes.
Un autre acteur important est BAE Systems, qui a démontré une coordination multi-UGV tant dans des contextes militaires que civils. BAE Systems investit dans des solutions à architecture ouverte, permettant l’interopérabilité entre différents modèles d’UGV et des charges utiles tierces. Leurs initiatives récentes comprennent des démonstrations en direct de missions logistiques et de reconnaissance coordonnées, soulignant les avantages pratiques des véhicules terrestres habilités au groupe.
En Europe, Rheinmetall fait progresser la technologie de groupe UGV à travers sa plateforme Mission Master. L’entreprise collabore avec des partenaires de l’OTAN pour développer des interfaces de communication standardisées et des comportements autonomes, visant à faciliter les opérations conjointes et le déploiement rapide. L’accent de Rheinmetall sur la modularité et l’adaptabilité des missions en fait un fournisseur clé pour les forces de défense nationales et alliées.
Des acteurs émergents tels que QinetiQ réalisent également des avancées significatives. Les investissements de QinetiQ dans l’autonomie pilotée par l’IA et les communications sécurisées permettent des comportements de groupe plus complexes, tels que l’allocation dynamique des tâches et la réponse aux menaces en temps réel. Les partenariats de l’entreprise avec des agences de recherche gouvernementales devraient donner lieu à de nouveaux prototypes et essais sur le terrain dans les prochaines années.
En regardant vers l’avenir, les prochaines années devraient voir une augmentation de la collaboration entre ces leaders de l’industrie et les organismes gouvernementaux pour établir des normes concernant l’interopérabilité, la cybersécurité et la sécurité des groupes UGV. Les initiatives stratégiques se concentreront sur la montée des démonstrations à petite échelle vers des déploiements opérationnels, avec un accent sur la résilience dans des environnements sans GPS et de guerre électronique. À mesure que ces technologies mûrissent, les groupes UGV sont prêts à devenir un composant essentiel des opérations au sol militaires et commerciales dans le monde entier.
Technologies clés : IA, protocoles de communication et fusion de capteurs
L’évolution des systèmes de coordination de groupes de véhicules terrestres sans pilote (UGV) en 2025 est alimentée par des avancées rapides dans l’intelligence artificielle (IA), des protocoles de communication robustes et des technologies de fusion de capteurs sophistiquées. Ces technologies clés permettent aux groupes UGV d’opérer avec une autonomie, une résilience et une efficacité croissantes tant dans les secteurs de la défense que commercial.
Les algorithmes d’IA, en particulier ceux utilisant l’apprentissage profond et l’apprentissage par renforcement, sont au cœur de la prise de décision en temps réel et du comportement adaptatif dans les groupes UGV. Les UGV modernes sont désormais capables d’allocation distribuée des tâches, de planification dynamique des parcours et de cartographie collaborative, même dans des environnements sans GPS ou adverses. Des entreprises telles que Lockheed Martin et BAE Systems développent activement des piles d’autonomie pilotées par l’IA pour leurs plateformes terrestres, se concentrant sur la coordination multi-agents et le contrôle décentralisé. Ces systèmes sont conçus pour permettre aux groupes de s’auto-organiser, de partager la conscience de la situation et de répondre collectivement aux changements de mission ou aux menaces.
Les protocoles de communication constituent un autre pilier critique. Les groupes UGV nécessitent des liens sécurisés, à faible latence et à large bande pour maintenir la coordination, en particulier dans des environnements contestés ou encombrés. L’adoption des réseaux maillés et des radios définies par logiciel devient la norme, des entreprises comme Northrop Grumman et Thales Group intégrant des suites de communication tactiques avancées dans leurs offres UGV. Ces protocoles soutiennent des réseaux résilients et autonomes qui peuvent s’adapter aux pertes de nœuds ou au brouillage, garantissant un fonctionnement ininterrompu des groupes. L’élan vers l’interopérabilité est également notable, des industriels et des agences de défense travaillant sur des normes ouvertes pour permettre des groupes UGV de différents fournisseurs.
La fusion de capteurs constitue la troisième pierre angulaire, permettant aux UGV de percevoir et d’interpréter des environnements complexes. Les UGV modernes intègrent des données provenant de lidars, radars, capteurs électro-optiques, infrarouges et acoustiques pour construire une image situationnelle complète. Cette approche multimodale améliore la détection d’obstacles, la reconnaissance de cibles et la précision de localisation. Bosch et Honeywell sont parmi les leaders technologiques fournissant des suites de capteurs avancées et des algorithmes de fusion pour les UGV militaires et industriels. La tendance est à l’analyse des données de capteurs à la périphérie, où les données sont analysées à bord en temps réel, réduisant la dépendance envers les opérateurs distants et améliorant la réactivité des groupes.
À l’avenir, les prochaines années devraient voir une intégration accrue de l’IA, de la communication et de la fusion de capteurs, avec un accent sur l’évolutivité et la robustesse. La convergence de ces technologies permettra des groupes UGV plus larges et hétérogènes capables de missions complexes dans des environnements dynamiques, préparant ainsi le terrain pour un déploiement opérationnel généralisé d’ici la fin des années 2020.
Applications de défense et de sécurité : tendances mondiales d’adoption
L’adoption des systèmes de coordination de groupes de véhicules terrestres sans pilote (UGV) s’accélère à l’échelle mondiale, alimentée par des impératifs de défense et de sécurité. En 2025, les militaires et les agences de sécurité investissent de plus en plus dans les groupes UGV pour améliorer la flexibilité opérationnelle, la multiplication des forces et la conscience situative. La coordination des groupes permet à plusieurs UGV d’opérer de manière collaborative, partageant des données de capteurs et s’adaptant de manière autonome à des environnements dynamiques – des capacités particulièrement précieuses pour la reconnaissance, la sécurité périmétrique, la logistique et les scénarios de combat complexes.
Plusieurs principaux entrepreneurs de défense et entreprises technologiques sont à l’avant-garde du développement et du déploiement de systèmes de groupes UGV. BAE Systems a démontré la coordination multi-UGV pour la surveillance et le déblaiement de routes, tirant parti des algorithmes d’IA avancés pour la prise de décision décentralisée. Lockheed Martin développe activement des plateformes UGV modulaires avec des capacités de regroupement, se concentrant sur l’interopérabilité avec des systèmes autonomes aériens et maritimes. Rheinmetall a intégré la logique de groupe dans sa famille UGV Mission Master, permettant des manœuvres coordonnées et une fusion de capteurs distribuée pour les forces alignées sur l’OTAN.
En Asie, Nexter (partie de KNDS) et Hanwha avancent des technologies de groupe UGV pour la sécurité frontalière et les opérations urbaines, avec des essais sur le terrain en cours en Corée du Sud et en Europe. Elbit Systems d’Israël a déployé des groupes UGV pour la défense périmétrique et la protection de convois, les intégrant avec des réseaux de commandement et de contrôle pour des mises à jour de mission en temps réel.
Des exercices multinationaux récents, tels que l’expérimentation de robotique de l’OTAN et la prototypage augmentée par des systèmes maritimes sans pilote (REPMUS), ont montré l’interopérabilité des groupes UGV de différents fabricants, soulignant la poussée vers des protocoles de communication standardisés et des concepts opérationnels conjoints. Le programme de véhicule de combat robotisé (RCV) de l’Armée américaine devrait accélérer davantage l’adoption, avec un déploiement à grande échelle de groupes UGV prévu d’ici 2027.
En regardant vers l’avenir, les prochaines années devraient voir une intégration accrue des groupes UGV avec d’autres actifs sans pilote, une autonomie améliorée grâce à l’IA et une adoption plus large par les puissances militaires établies et émergentes. L’accent sera mis sur des systèmes de coordination robustes et cyber-sécurisés, une coopération homme-machine sans faille et des architectures évolutives qui peuvent s’adapter à l’évolution des exigences de mission. À mesure que ces technologies mûrissent, les groupes UGV devraient devenir un élément central des opérations modernes de défense et de sécurité dans le monde entier.
Cas d’utilisation commerciaux et industriels : logistique, mining et agriculture
Les systèmes de coordination de groupes de véhicules terrestres sans pilote (UGV) passent rapidement des applications de recherche et de défense aux secteurs commerciaux et industriels, en particulier dans la logistique, le mining et l’agriculture. À partir de 2025, les avancées dans la navigation autonome, la communication en temps réel et l’intelligence artificielle distribuée permettent à des flottes d’UGV d’opérer de manière collaborative, offrant des avantages significatifs en termes d’efficacité et de sécurité.
Dans la logistique, les groupes UGV sont déployés pour la manutention automatisée de matériaux et les opérations d’entrepôt. Des entreprises telles qu’ABB et KUKA intègrent des algorithmes de groupe dans leurs robots mobiles autonomes (AMR), permettant à plusieurs véhicules de coordonner des tâches telles que le transport d’inventaire, la préparation de commandes et l’optimisation dynamique des itinéraires. Ces systèmes exploitent la communication véhicule à véhicule (V2V) et les plateformes de gestion de flotte centralisées pour minimiser la congestion et maximiser le débit, en particulier dans les grands centres de distribution.
L’industrie minière connaît également l’adoption de groupes UGV pour des tâches telles que le transport, le forage et l’arpentage de sites. Caterpillar et Komatsu sont à la pointe de l’intégration de la coordination multi-véhicules dans leurs systèmes de transport autonome. La coordination des groupes permet à des flottes de camions et de chargeurs sans conducteur d’ajuster dynamiquement les itinéraires, d’éviter les collisions et d’optimiser la répartition de charge, même dans des environnements complexes et dangereux. Cela améliore non seulement l’efficacité opérationnelle, mais accroît également la sécurité des travailleurs en réduisant l’exposition humaine à des conditions dangereuses.
Dans l’agriculture, les groupes UGV sont utilisés pour l’agriculture de précision, la surveillance des cultures et la plantation ou la récolte automatisée. John Deere et AGCO développent des flottes coordonnées de robots terrestres capables d’effectuer des tâches synchronisées sur de vastes champs. Ces systèmes utilisent le partage de données en temps réel et l’allocation adaptative des tâches pour optimiser l’utilisation des ressources, réduire la compaction du sol et augmenter le rendement. La capacité des groupes UGV à fonctionner en continu et de manière autonome est particulièrement précieuse dans les opérations agricoles sensibles au temps.
En regardant vers les prochaines années, le déploiement commercial des systèmes de coordination de groupes UGV devrait s’accélérer, alimenté par des améliorations dans la fusion de capteurs, l’informatique de bord et la connectivité 5G. Les leaders de l’industrie investissent dans des normes ouvertes et l’interopérabilité pour permettre des opérations de flotte mixte et une intégration transparente avec l’infrastructure existante. Alors que les cadres réglementaires évoluent et que les coûts diminuent, les groupes UGV sont prêts à devenir un pilier de la logistique intelligente, du mining et de l’agriculture, offrant des gains mesurables en productivité, sécurité et durabilité.
Paysage réglementaire et efforts de normalisation
Le paysage réglementaire des systèmes de coordination de groupes de véhicules terrestres sans pilote (UGV) évolue rapidement alors que les gouvernements et les parties prenantes de l’industrie reconnaissent le potentiel transformateur et les défis uniques du déploiement de véhicules terrestres autonomes coordonnés. À partir de 2025, l’accent principal est mis sur l’établissement de cadres garantissant la sécurité, l’interopérabilité et la responsabilité, tout en permettant l’innovation dans les secteurs de la défense et civil.
Aux États-Unis, le Département de la Défense (DoD) a été un moteur clé dans la définition des normes pour les groupes UGV, notamment à travers des initiatives telles que l’Organisation conjointe de robotique pour l’acquisition avancée et la Feuille de route intégrée des systèmes sans pilote. Le DoD met l’accent sur l’architecture de systèmes ouverts modulaires (MOSA) pour faciliter l’interopérabilité entre UGV hétérogènes, un principe reflété dans les collaborations en cours avec des entrepreneurs de défense majeurs comme Lockheed Martin et Northrop Grumman. Ces entreprises développent activement des plateformes UGV habilitées au groupe et contribuent à la définition des protocoles de communication et des exigences en matière de sécurité.
À l’international, l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) a établi le Groupe de capacité terrestre des systèmes de soldats démontés (LCG DSS) pour aborder la normalisation des systèmes terrestres sans pilote, y compris la coordination de groupes. Les Accords de normalisation de l’OTAN (STANAGs) sont en cours de mise à jour pour incorporer des exigences en matière de communication sécurisée, de partage de données et de comportement coordonné entre plusieurs UGV. Ces efforts sont cruciaux pour garantir que les forces alliées peuvent déployer des groupes UGV d’origines diverses lors d’opérations conjointes avec un minimum de frottements d’intégration.
Du côté civil, des organisations telles que l’Organisation internationale de normalisation (ISO) et la Société des ingénieurs automobiles (SAE International) élargissent leur portefeuille de normes pour aborder la coordination multi-robots, la sécurité et l’interaction homme-machine. Le travail de l’ISO sur la série 22150 pour la conduite automatisée et la taxonomie J3016 de la SAE pour les niveaux d’automatisation de conduite sont référencés comme des documents fondamentaux pour les applications de groupes UGV, avec de nouveaux groupes de travail se formant pour aborder les aspects uniques des groupes basés sur le sol.
En regardant vers l’avenir, les organismes de réglementation devraient se concentrer sur les voies de certification pour les algorithmes de groupe, les normes de communication en temps réel et les exigences en matière de cybersécurité robustes. L’Agence européenne de défense et les régulateurs nationaux de pays tels que l’Allemagne et la France lancent également des programmes pilotes pour tester les groupes UGV dans des environnements contrôlés, dans le but d’informer les politiques futures. À mesure que la technologie mûrit, l’harmonisation des normes entre les frontières sera essentielle pour libérer tout le potentiel des systèmes de coordination de groupes UGV dans les domaines militaire et commercial.
Défis : Interopérabilité, cybersécurité et évolutivité
L’évolution rapide des systèmes de coordination de groupes de véhicules terrestres sans pilote (UGV) s’accompagne de défis significatifs en matière d’interopérabilité, de cybersécurité et d’évolutivité, qui devraient façonner la trajectoire du secteur jusqu’en 2025 et au-delà. Alors que les militaires et les opérateurs industriels déploient de plus en plus des groupes UGV hétérogènes, garantir une communication et une coordination sans couture entre des plateformes diverses reste une préoccupation majeure.
L’interopérabilité est un défi persistant, en particulier alors que les flottes UGV sont souvent composées de véhicules provenant de plusieurs fabricants, chacun ayant ses propres protocoles de communication et architectures de contrôle. Des efforts pour standardiser les interfaces sont en cours, des organisations telles que l’OTAN promouvant des normes communes pour les systèmes sans pilote afin de faciliter les opérations conjointes entre forces alliées. Des entreprises comme Lockheed Martin et BAE Systems développent activement des solutions modulaires et à architecture ouverte pour permettre une intégration plug-and-play des UGV de différents fournisseurs. Cependant, l’absence de normes universellement adoptées continue de freiner les déploiements de groupes multi-fournisseurs à grande échelle, un défi qui devrait persister jusqu’à la fin des années 2020.
La cybersécurité constitue une autre préoccupation critique, les groupes UGV s’appuyant sur des réseaux sans fil et des algorithmes de contrôle distribués, les rendant susceptibles au brouillage, à la mimétisation et aux violations de données. La sophistication croissante des menaces cybernétiques en 2025 a poussé des entrepreneurs de défense de premier plan tels que Northrop Grumman et Rheinmetall à investir dans le cryptage avancé, les réseaux maillés résilients et les systèmes de détection d’anomalies en temps réel. Malgré ces avancées, la nature dynamique et décentralisée des opérations de groupe présente des vulnérabilités uniques, en particulier alors que les adversaires développent des capacités de guerre électronique ciblant spécifiquement des plateformes autonomes. Une collaboration continue entre les industries et les agences gouvernementales est attendue pour favoriser l’adoption de cadres de cybersécurité plus robustes dans les années à venir.
L’évolutivité demeure un obstacle technique et opérationnel à mesure que le nombre d’UGV au sein d’un groupe augmente. Coordonner des dizaines ou des centaines de véhicules autonomes nécessite des algorithmes évolutifs capables de prise de décision en temps réel et de résolution de conflits. Des entreprises telles que QinetiQ et Leonardo sont des pionniers des solutions d’IA distribuée et d’informatique de bord pour relever ces défis, permettant à des groupes d’opérer efficacement dans des environnements contestés et sans GPS. Cependant, des essais sur le terrain en 2024 et au début de 2025 ont révélé que les goulets d’étranglement en matière de communication et les limitations computationnelles peuvent encore dégrader les performances des groupes à mesure que l’échelle augmente. Les perspectives pour les prochaines années incluent des investissements continus en R&D dans des architectures évolutives et des protocoles de communication adaptatifs pour soutenir des groupes UGV plus grands et plus complexes.
En résumé, bien que des progrès significatifs soient réalisés, l’interopérabilité, la cybersécurité et l’évolutivité resteront des défis centraux pour les systèmes de coordination de groupes UGV jusqu’en 2025 et devraient continuer à stimuler à la fois l’innovation technologique et les efforts de normalisation dans l’industrie.
Innovations émergentes : IA de bord, 5G/6G et prise de décision autonome
Le paysage des systèmes de coordination de groupes de véhicules terrestres sans pilote (UGV) subit une transformation rapide en 2025, alimentée par la convergence de l’intelligence artificielle de bord (IA), de la connectivité sans fil de prochaine génération (5G et premiers essais de 6G) et de cadres avancés de prise de décision autonome. Ces innovations permettent aux groupes UGV d’opérer avec des niveaux d’autonomie, de résilience et d’efficacité sans précédent à la fois dans des applications de défense et commerciales.
L’IA de bord est à l’avant-garde de cette évolution, permettant aux UGV de traiter des données de capteurs et de prendre des décisions localement, réduisant ainsi la latence et la dépendance à un contrôle centralisé. Cela est particulièrement critique pour les groupes opérant dans des environnements contestés ou privés de communication. Des entreprises telles que NVIDIA fournissent des plateformes informatiques de bord à haute performance et écoénergétiques qui alimentent la perception en temps réel, la navigation et les comportements collaboratifs dans les UGV. De même, Intel fait progresser des chipsets IA de bord et des piles logicielles adaptées aux robots autonomes, supportant l’intelligence distribuée à travers les flottes de véhicules.
Le déploiement des réseaux 5G – et les premières recherches et déploiements pilotes de la 6G – améliorent encore les capacités des groupes UGV. Les fonctionnalités de communication ultra-fiable à faible latence (URLLC) et de communication massive de type machine (mMTC) de la 5G permettent des liens robustes et à large bande entre les membres du groupe et les centres de commandement. Cette connectivité est essentielle pour le partage de données en temps réel, les manœuvres coordonnées et l’allocation dynamique des tâches. Ericsson et Nokia collaborent activement avec des intégrateurs de défense et de robotique pour tester et déployer des groupes UGV habilités à la 5G lors d’essais sur le terrain, avec un accent sur les réseaux maillés sécurisés et résilients.
La prise de décision autonome est révolutionnée par des avancées dans l’apprentissage par renforcement multi-agents et les algorithmes de contrôle décentralisé. Ces approches permettent aux groupes UGV de s’adapter à des environnements complexes et imprévisibles et de s’auto-organiser en réponse aux objectifs de mission ou aux menaces. BAE Systems et Lockheed Martin investissent dans l’autonomie pilotée par l’IA pour les groupes de véhicules terrestres, avec des démonstrateurs montrant la reconnaissance collaborative, la logistique et les missions de défense périmétrique. L’intégration de l’IA explicable gagne également en popularité, offrant aux opérateurs une plus grande transparence sur les comportements des groupes et les raisons de leurs décisions.
À l’avenir, les prochaines années devraient voir la maturation de ces technologies, avec des déploiements opérationnels accrus et l’émergence de cadres standardisés pour l’interopérabilité et la sécurité. La synergie entre l’IA de bord, la 5G/6G et la prise de décision autonome est prête à redéfinir les capacités et les rôles des groupes UGV dans les domaines militaire, industriel et de la sécurité publique.
Perspectives futures : points chauds d’investissement et paysage concurrentiel
Le paysage des systèmes de coordination de groupes de véhicules terrestres sans pilote (UGV) évolue rapidement, 2025 marquant une année clé tant pour la maturation technologique que pour l’investissement stratégique. Alors que les militaires et les industries du monde entier cherchent à tirer parti des avantages des groupes de terre autonomes – tels que la multiplication des forces, la résilience et la flexibilité opérationnelle – des capitaux considérables sont dirigés vers la R&D, le prototypage et le déploiement précoce.
Des points chauds d’investissement émergent en Amérique du Nord, en Europe et dans certaines parties de l’Asie-Pacifique, alimentés par des programmes de modernisation de la défense et le besoin croissant de robots avancés dans la logistique, la sécurité des frontières et la réponse aux catastrophes. Le Département de la Défense des États-Unis continue d’être un catalyseur principal, avec des initiatives en cours pour intégrer des groupes UGV dans des opérations multi-domaines. Les principaux entrepreneurs de défense tels que Lockheed Martin et Northrop Grumman développent activement des logiciels et du matériel permettant la coordination de groupes, en se concentrant sur des communications sécurisées, une prise de décision décentralisée et l’interopérabilité avec des systèmes autonomes aériens et maritimes.
En Europe, des entreprises comme Rheinmetall et Leonardo investissent dans des plateformes robotiques collaboratives, souvent en partenariat avec des agences de défense nationales. Ces efforts sont soutenus par des programmes de recherche financés par l’UE visant à améliorer la mobilité autonome et l’intelligence collective dans les véhicules terrestres. Parallèlement, Elbit Systems d’Israël fait progresser la coordination des groupes tant pour des applications militaires que de sécurité intérieure, s’appuyant sur son expertise en intégration C4ISR (Commandement, Contrôle, Communications, Ordinateurs, Renseignement, Surveillance et Reconnaissance).
Le paysage concurrentiel est également façonné par l’entrée d’entreprises de robotique spécialisées et de startups technologiques à double usage. Par exemple, Boston Dynamics explore des plateformes UGV modulaires avec des capacités de groupe, tandis que QinetiQ se concentre sur une autonomie évolutive et des comportements adaptatifs à la mission. En Asie, la China North Industries Group Corporation (Norinco) investit massivement dans les groupes UGV pour des applications militaires et civiles, reflétant la poussée plus large de la Chine pour des technologies de défense habilitées par l’IA.
En regardant vers les prochaines années, le secteur devrait connaître une concurrence accrue autour du regroupement défini par le logiciel, de la planification de missions pilotée par l’IA et des réseaux maillés sécurisés. Les normes d’interopérabilité et l’autonomie fiable seront des facteurs déterminants, alors que les utilisateurs finaux exigent des systèmes capables d’opérer sans faille dans des environnements complexes et contestés. Les partenariats stratégiques, les collaborations transnationales et les programmes d’innovation soutenus par le gouvernement continueront d’alimenter à la fois l’investissement et les percées technologiques, positionnant la coordination de groupes UGV comme un pilier central des systèmes autonomes de prochaine génération.
Sources et références
- Lockheed Martin
- Northrop Grumman
- National Institute of Standards and Technology (NIST)
- Rheinmetall
- Leonardo
- Thales Group
- Bosch
- Honeywell
- KUKA
- John Deere
- AGCO
- ISO
- NVIDIA
- Nokia