Des attaques aériennes menées par l’armée du Myanmar ont tué 17 civils, dont neuf enfants, lorsqu’ils se sont rassemblés pour assister à l’église le mois dernier, selon une nouvelle enquête d’Amnesty International.
Les attaques, survenues vers 10h30 le dimanche 7 janvier, ont frappé près de l’église Saint-Pierre-Baptiste dans le village de Kanan, dans la région de Sagaing, près de la frontière occidentale du pays avec l’Inde. Plus de 20 personnes ont été blessées.
Les témoins ont déclaré à Amnesty International que deux enfants ont été tués par le premier ensemble d’explosions alors qu’ils jouaient au football devant une école voisine. Beaucoup des autres victimes tentaient de se mettre en sécurité lorsque la deuxième frappe aérienne a frappé. L’attaque a endommagé l’église, l’école ainsi que six maisons civiles.
L’armée du Myanmar a nié toute responsabilité dans l’attaque, affirmant qu’aucun avion n’était en vol dans la région ce matin-là. Cependant, Amnesty International a examiné une vidéo prise pendant l’attaque qui montre la silhouette distincte à l’aile balayée d’un avion de chasse A-5 survolant le village. Au Myanmar, seuls les militaires volent sur les avions A-5, importés de Chine.
Amnesty International a également analysé 99 photos et vidéos des frappes et de leurs conséquences, y compris des images des personnes tuées et blessées. Tous les dommages structurels causés à l’école, à l’église et aux maisons voisines sont cohérents avec des frappes aériennes. Les recherches indiquent qu’il y a eu au moins trois points d’impact, avec des cratères correspondant à des bombes d’avion d’environ 250 kg chacune.
Les attaques aériennes indiscriminées contre des civils doivent être dénoncées comme des crimes de guerre et les responsables doivent être traduits en justice. La communauté internationale doit agir pour mettre fin aux attaques inhumaines de l’armée du Myanmar contre les civils et les cibles civiles.
Amnesty International a appelé à la suspension de la vente ou du transfert de carburant d’avion au Myanmar, car son enquête a laissé entendre que l’armée continuait d’importer du carburant malgré les sanctions imposées.
L’armée du Myanmar a régulièrement attaqué des civils et des objets civils au cours des trois années qui ont suivi le coup d’État. Il est essentiel que la communauté internationale fasse pression sur le Myanmar pour mettre fin à ces attaques et protéger les droits fondamentaux du peuple.
FAQ :
1. Qu’est-ce qui s’est passé lors des attaques aériennes menées par l’armée du Myanmar ?
Lors des attaques aériennes, qui ont eu lieu le 7 janvier dernier, 17 civils ont été tués, dont neuf enfants, alors qu’ils se rassemblaient pour assister à l’église Saint-Pierre-Baptiste dans le village de Kanan, près de la frontière occidentale du Myanmar avec l’Inde. Plus de 20 personnes ont également été blessées.
2. Qui est responsable de ces attaques ?
L’armée du Myanmar a nié toute responsabilité dans l’attaque, mais des preuves, notamment une vidéo et des photos, suggèrent que des avions de chasse A-5, utilisés uniquement par l’armée, étaient présents dans la région au moment des attaques.
3. Quelles sont les conséquences de ces attaques ?
L’église, une école et six maisons civiles ont été endommagées lors des attaques. De plus, des civils ont été tués ou blessés, ce qui constitue une violation flagrante des droits fondamentaux de la population.
4. Que demande Amnesty International dans cette enquête ?
Amnesty International appelle à la dénonciation de ces attaques aériennes indiscriminées contre les civils en tant que crimes de guerre et demande que les responsables soient traduits en justice. La communauté internationale est également invitée à agir pour mettre fin à ces attaques inhumaines et protéger les droits des civils au Myanmar.
Definitions:
– Myanmar : également connu sous le nom de Birmanie, le Myanmar est un pays d’Asie du Sud-Est.
– Amnesty International : une organisation non gouvernementale qui se consacre à la défense des droits humains à travers le monde.
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– Amnesty International Myanmar